Réalisateurs

 

Jean-Luc Godard

 

Vers la filmographie

Biographie :

Jean-Luc Godard est né à Paris le 3 décembre 1930. Son père, brillant médecin et sa mère, issue d'une très riche famille de banquiers, lui donnent une éducation au milieu des livres. Il fait ses études d'abord à Nyon, en Suisse, puis au lycée Buffon à Paris. Durant toute sa jeunesse, il sera partagé entre la Suisse et la France et par la différence de classe sociale de ses parents (grande bourgeoisie pour sa mère et moyenne bourgeoisie pour son père).
En 1949, il suit des cours de lettres et de sciences à la Sorbonne puis prépare un certificat d'ethnologie. Ses études se partagent entre la peinture, la littérature, l'ethnographie et le cinéma (il suit des cours de l'Institut de filmologie de la Sorbonne). Parallèlement, il est très souvent au Ciné-club du Quartier Latin (où il fait la connaissance de Jacques Rivette, d'Eric Rohmer et de François Truffaut et à la Cinémathèque Française.

Dès 1950, il écrit dans La Gazette du Cinéma, créée par Jacques Rivette. En 1952, par l'intermédiaire de sa mère qui connaît Jacques Doniol-Valcroze, le fondateur, avec André Bazin, des Cahiers du Cinéma, il écrit pour la première fois dans la revue (n°8 de janvier 1952) sous le pseudonyme de Hans Lucas. Il est alors très proche de Paul Gégauff et d'Eric Rohmer.
En 1952, Jean-Luc Godard retourne en Suisse pour éviter le service militaire. Puis, pour éviter également l'enrôlement suisse, il part en Amérique du Sud et en Jamaïque. De retour en Suisse, il travaille à la télévision suisse romande à laquelle il vole de l'argent, ce qui lui vaut un bref séjour en prison puis en asile psychiatrique, sous la surveillance de son père.

En 1954, après la mort de sa mère dans un accident de voiture, il réalise son premier court métrage Opération Béton, ayant pour thème la construction du barrage de la Grand-Dixence. Il a alors 24 ans et ce premier film lui permet d'avoir de l'argent devant lui. Ensuite, il enchaîne quatre courts-métrages plus personnels : Le Signe (adapté de Maupassant, réalisé et produit en Suisse par JLG), Une femme coquette (1955, l'histoire d'une femme qui écrit à une amie qu'elle a trompé son mari en séduisant le premier venu), Tous les garçons s'appellent Patrick (1957, l'histoire de deux amies qui rencontrent un coureur de jupons) et Une histoire d'eau (collaboration entre JLG et Truffaut : Truffaut filme les inondations de 1958 et Godard monte et commente). La rencontre du réalisateur avec le producteur Pierre Braunberger a considérablement aidé la naissance de ces courts-métrages. Mais c'est avec Charlotte et son Jules, son quatrième court-métrage de fiction que JLG annonce le style d'A bout de souffle, tant au niveau de l'image, du lieu (l'étroite chambre de l'hôtel de Suède) ou des personnages (la jeune fille détachée et le jeune homme amoureux trahi).

Parallèlement à ces courts-métrages, JLG fait l'acteur pour ses amis : Eric Rohmer dans Charlotte et son steak (1953), Jacques Rivette dans Paris nous appartient (1958)…
En 1960, après le tournage d'A bout de souffle (qu'il a pu tourner grâce aux signatures de Truffaut - à l'origine du scénario - et de Chabrol, et qui devient la figure de proue de la Nouvelle Vague), il épouse Anna Karina qui sera l'égérie de ses films suivants (Une femme est une femme, Vivre sa vie, Le Petit soldat…). Avec elle, en 1964, il fonde sa propre maison de production, Anouchka Films. Peu après le tournage de Pierrot le fou en 1965, ils divorcent. En 1966, pour la dernière fois dans un film de Godard, Anna Karina apparaît dans Anticipation (épisode du Plus vieux métier du monde), fable futuriste dans laquelle, à la fin, l'actrice lance à la caméra un regard d'adieu des plus émouvants.

En 1967, Jean-Luc Godard tourne La Chinoise avec Anne Wiazemsky (petite fille de François Mauriac que l'on a déjà vu jouer dans Au hasard Balthazar de Robert Bresson). Il se marient à Paris la même année.

Toujours en 1967, il participe à un travail collectif, Loin du Vietnam, pour lequel il part dans la partie nord du Vietnam. En 1968, il collabore pour la première fois avec la télévision pour tourner Le Gai Savoir qui sera refusé d'antenne, les commanditaires n'approuvant finalement pas le film du cinéaste.

Après avoir manifesté son désaccord avec le limogeage d'Henri Langlois, alors directeur de la Cinémathèque Française, il fonde le groupe Dziga Vertov avec Jean-Pierre Gorin, Gérard Martin, Nathalie Billard et Armand Marco, militants marxistes-léninistes. Dans la mouvance des événements de mai 68, le groupe se consacre pendant plusieurs années à un cinéma politique aux revendications sociales exacerbées. Les années politiques de Godard durent jusqu'en 1972.

Dès 1973, il commence à travailler avec Anne-Marie Miéville qui devient sa compagne. Pendant six ans, tous deux réalisent plusieurs films (dont beaucoup en vidéos) : Ici et ailleurs, Numéro deux, Six fois deux…. Cette période est marquée par une interrogation omniprésente sur le rapport entre les images et leur sujet et s'apparente finalement à des sortes de documentaires mis en scène.

En 1979, il revient au " vrai " cinéma : il commence par travailler sur un projet qui ne verra jamais le jour avec Diane Keaton et Robert de Niro. Son réel retour se fait avec Sauve qui peut la vie, film tourné en 35 mm et dont le scénario a été écrit en collaboration avec Anne-Marie Miéville et Jean-Claude Carrière.
Après le tournage de Passion, Jean-Luc Godard entreprend celui de Prénom Carmen. Isabelle Adjani, qui devait au départ interpréter le rôle de Carmen (finalement pris par Maruschka Detmers), quitte le plateau au bout de quelques jours. En 1984, afin de pouvoir terminer le difficile tournage de Je vous salue Marie, JLG accepte un film de commande. C'est Détective, avec Johnny Hallyday, Nathalie Baye et Claude Brasseur, film qu'il présente à Cannes où il reçoit une désormais fameuse tarte à la crème.
Ensuite, entre quelques travails vidéos (dont, en vrac, Grandeur et Décadence d'un petit commerce de cinéma, hommage au septième art, On s'est tous défilés, vidéos sur les défilés de Marithé et François Girbaud, Le dernier mot, tourné pour les dix ans du Figaro Magazine) JLG tourne plusieurs longs-métrages remarqués, de Soigne ta droite à Nouvelle Vague en passant par Hélas pour moi et For ever Mozart.

Parallèlement, il entreprend un ouvrage de taille : la conception d'un documentaire gigantesque visant à retracer la grande épopée du cinéma. C'est Histoire(s) du Cinéma qu'il réalise en 1998 (mais dont les deux premiers volets datent de 1988) et pour lesquelles il compile moult images de films et d'archives qu'il monte et commente. Ce document lui vaut un César d'honneur lors de la cérémonie de 1998.

Cette année, c'est avec Eloge de l'amour qu'il revient au cinéma à proprement parler (après cinq ans d'absence dans les salles) et au Festival de Cannes, après avoir été nominé pour Sauve qui peut la vie (1979), Passion (1982), Détective (1985), Aria (1987, film collectif) et Nouvelle Vague (1990).

 

Filmographie :

1954

  • Opération Béton (documentaire)

1955

  • Une femme coquette (court-métrage)

1957

  • Tous les garçons s'appellent Patrick Avec Anne Colette, Jean-Claude Brialy (court-métrage)

1958

  • Une histoire d'eau, co-réalisé avec François Truffaut. Documentaire sur les grandes inondations de 1958 en région parisienne.

1959

  • Charlotte et son Jules Avec Anne Colette et Jean-Paul Belmondo (court-métrage)
  • A bout de souffle Avec Jean Seberg & Jean-Paul Belmond.A Paris, un jeune truand tombe amoureux d'une petite américaine qui ne sait pas ce que veut dire " dégueulasse ".

1960

  • Le Petit soldat Avec Michel Subord, Anna Karina
    A Genève, un jeune journaliste français est mêlé à la lutte qui oppose deux groupements politiques.

1961

  • Une femme est une femme Avec Anna Karina, Jean-Claude Brialy & Jean-Paul Belmondo
    Une jeune femme veut à tout prix un enfant mais son ami s'y oppose.
  • La Paresse (épisode des Sept péchés capitaux) Avec Eddie Constantine
    Un paresseux refuse de coucher avec une starlette : il a la flemme de se rhabiller ensuite…

1962

  • Vivre sa vie Avec Anna Karina, Saddy Rebbot
    Une vendeuse sombre dans la prostitution.
  • Le Nouveau monde (sketch de Rogopag)
    Une esquisse d'Alphaville.

1963

  • Les Carabiniers Avec Catherine Ribeiro, Barbet Schroeder
    Godard réfléchit sur la guerre et en fait une peinture absurde.
  • Le Grand escroc (épisode des Plus belles escroqueries du monde) Avec Jean Seberg
    Une cinéaste rencontre à Marrakech un faussaire qui distribue de la fausse monnaie aux gens.
  • Le Mépris Avec Brigitte Bardot, Michel Piccoli & Fritz Lang
    Sur fond du tournage de l'Odyssée, une jeune femme en arrive à mépriser son mari. Autopsie d'un amour.

1964

  • Bande à part Avec Anna Karina, Claude Brasseur & Samy Frey
    Une jeune femme rencontre deux voyous qui la poussent à commettre un vol avec eux.
  • Montparnasse-Levallois (épisode de Paris vu par …) Avec Johana Shimkus
    Une jeune fille intervertit les lettres qu'elle envoie à ses deux amants.
  • Une femme mariée Avec Macha Méril, Roger Leenhardt
    Une femme trompe son mari avec un comédien.

1965

  • Alphaville Avec Anna Karina & Eddie Constantine
    Lemmy Caution est envoyé à Alphaville par les pays extérieurs. Science fiction.
  • Pierrot le fou Avec Anna Karina & Jean-Paul Belmondo
    Un homme quitte son épouse pour suivre une jeune femme qui est liée à des gangsters.

1966

  • Masculin Féminin Avec Jean-Pierre Léaud & Chantal Goya
    Un jeune homme " enfant de Marx " tombe amoureux d'une chanteuse yéyé " enfant de Coca Cola ".
  • Made in USA Avec Anna Karina, Lazbo Szabo & Jean-Pierre Léaud
    Sur fond d'affaire Ben Barka et de Parti Communiste, Godard filme la France des années 60.
  • Deux ou trois choses que je sais d'elle Avec Marina Vlady, Raoul Lévy, Anny Duperey.
    Dans une cité nouvelle, une jeune femme se prostitue.
  • Anticipation (épisode du Plus vieux métier du monde) Avec Anna Karina
    Dans un monde futuriste, un homme et une femme réapprennent le baiser.
  • Caméra Œil (sketch de Loin du Vietnam)
    Un manifeste collectif contre la guerre du Vietnam.

1967

  • La Chinoise Avec Anne Wiazemski, Jean-Pierre Léaud, Juliet Berto
    Des jeunes gens décident de mettre en pratique les doctrines maoïstes.
  • L'Aller et retour andate e ritorno des enfants prodigues dei figli prodighi
    (sketch de Vangelo 70) Avec Christine Guého, Nino Castelnuovo.
    Un homme italien et une femme française sont sur le point de se marier. Mais leur classe sociale respective les obligent à renoncer.
  • Week end Avec Mireille Darc, Jean Yanne, Jean-Pierre Kalfon, Jean-Pierre Léaud
    Le trajet hebdomadaire des citadins pour rejoindre la campagne.

1968

  • Le Gai Savoir Avec Jean-Pierre Léaud, Juliet Berto
    Deux personnes analysent l'audiovisuel en décortiquant les sons et les images.
  • Ciné-tract
    Travail collectif (Resnais, Marker…) sur les évènements de mai 68.
  • Un film comme les autres
    Des ouvriers et des étudiants discutent sur un terrain vague.
  • One plus one Avec Anne Wiazemski, les Rolling Stones.
    Godard filme les Black Panthers et les Rollling Stones.
  • British Sounds (co-réalisé avec Jean-Henri Roger)
    Première production du groupe Dziga Vertov sur l'image, le son et le décalage qui peut exister entre les deux.

1969

  • Pravda (réalisation du groupe Dziga Vertov)
    Un film sur le mensonge des images et des sons.
  • Vent d'est (réalisation du groupe Dziga Vertov) Avec Gian Maria Volonte, Anne Wiazemski, Daniel Cohn-Bendit, Marco Ferreri.
    Une grève de techniciens et d'acteurs remet en question le tournage d'un western.
  • Luttes en Italie (réalisation du groupe Dziga Vertov)
    Analyse d'une militante.

1971

  • Vladimir et Rosa (réalisation du groupe Dziga Vertov)
    Quand le politique se mêle à l'humour et au burlesque.

1972

  • Tout va bien (co-réalisé avec Jean-Pierre Gorin) Avec Yves Montand, Jane Fonda, Anne Wiazemski
    Une journaliste américaine et un cinéaste français tombent amoureux et mènent une enquête dans une usine en grève.
  • Letter to Jane (co-réalisé avec Jean-Pierre Gorin)
    Analyse d'une photographie de Jane Fonda au Vietnam parue dans l'Express.

1974

  • Ici et ailleurs (co-réalisé avec Anne-Marie Miéville)
    Parallèle entre une famille qui regarde la télévision et des soldats qui participent à la révolution palestinienne. De l'influence des images.

1975

  • Numéro deux (co-réalisé avec Anne-Marie Miéville) Avec Sandrine Battistella, Alexandre Rignault.
    La vidéo omniprésente.

1976

  • Six fois deux (Sur et sous la communication - co-réalisé avec Anne-Marie Miéville)
    Godard fait de la télévision pour la première fois : interviews et reportages revisités.

1977-1978

  • France tour détour deux enfants
    Dans un document pour la télévision, Godard fait parler des enfants.

1979

  • Scénario vidéo de " Sauve qui peut (la vie) "
    Pensées et images sur Sauve qui peut (la vie) .
  • Sauve qui peut (la vie) Avec Isabelle Huppert, Jacques Dutronc, Nathalie Baye
    La vie d'un couple.

1981

  • Changer d'image (sketch du Changement à plus d'un titre)
    Interrogation sur le changement au moment des élections présidentielles.
  • Passion Avec Isabelle Huppert, Michel Piccoli, Hanna Schygulla.
    Une ouvrière veut créer une section syndicale dans son usine.

1982

  • Scénario du film Passion (vidéo)
  • Lettre à Freddy Buache
    Documentaire sur le directeur de la Cinémathèque de Lausanne à l'occasion des 500 ans de la ville.
  • Prénom Carmen Avec Maruchka Detmers, Jacques Bonnaffé, Myriem Roussel.
    Carmen demande à son oncle hospitalisé si elle peut utiliser son appartement pour tourner un film.

1983

  • Je vous salue Marie Avec Myriem Roussel, Juliette Binoche
    Une jeune fille vierge se retrouve enceinte.

1984

  • Petites notes à propos du film " Je vous salue Marie "
  • Détective Avec Nathalie Baye, Johnny Halliday, Claude Brasseur, Jean-Pierre Léaud.
  • Mafia et police sur un fond de combats de boxe.


1986

  • Soft and hard (conversation between two friends on a hard subject)
    Co-réalisé avec Anne-Marie Miéville
    La parole et le quotidien de Jean-Luc Godard et d'Anne-Marie Miéville.
  • Grandeur et décadence d'un petit commerce de cinéma Avec Jean-Pierre Léaud.
    Téléfilm nostalgique sur le cinéma.
  • Armide (Aria)
    Dans une salle de sport, des femmes tentent en vain d'attirer l'attention de plusieurs hommes qui ne s'intéressent qu'à leur corps.

1987

  • Meetin'WA Avec Woody Allen
    Rencontre avec Woody Allen.
  • King Lear Avec Woody Allen, Jean-Luc Godard, Léos Carax.
    JLG revisite Shakespeare dans un film tourné en anglais.
  • Soigne ta droite Avec Jacques Villeret, François Périer, Jane Birkin, les Rita Mitsouko
    Un cinéaste accepte de tourner un film de commande.

1988

  • On s'est tous défilés
    Godard filme à sa façon un défilé des créateurs Marithé et François Girbaud.
  • Puissance de la parole
    Godard, dans un film vidéo pour les Télécoms, cherche à parler du lien entre l'image et la parole.
  • Le dernier mot
    Dans une émission réalisée pour les dix ans de Madame Figaro, Godard retrace certains derniers mots illustres.
  • Histoire(s) du cinéma (Toutes ces histoires & Une histoire seule)
    Premiers volets d'un gigantesque travail d'archive sur le cinéma.

1989

  • Le rapport Darty (co-réalisé avec Anne-Marie Miéville)
    Quand JLG filme un magasin Darty pour une commande, le présidant de Darty n'est pas content…

1990

  • Nouvelle Vague Avec Alain Delon, Laurence Guerre, Laure Killing.
    Une femme recueille un homme traqué qui devient son amant.
  • L'Enfance de l'Art (how are the kids)
    Co-réalisé avec Anne-Marie Miéville
    " Le droit de ne pas faire la guerre, le droit à l'éducation " : Godard et Anne-Marie Miéville font don de ce film à l'Unicef pour la protection des enfants.

1991

  • Contre l'oubli (réalisation collective)
    Quand des cinéastes parlent de la guerre.
  • Allemagne année 90 neuf zéro Avec Eddie Constantine.
    Le fameux détective Lemmy Caution enquête sur le Berlin d'après-guerre et d'après la chute du mur.
  • Hélas pour moi Avec Gérard Depardieu, Laurence Masliah, Roland Blanche.
  • Peinture de l'amour de Rachel et de Simon.


1993

  • Les Enfants jouent à la Russie

1995

  • JLG/JLG - autoportrait de décembre Avec Geneviève Pasquier, André S. Labarthe
    Autoportrait.
  • Deux fois cinquante ans de cinéma français
    Jean-Luc Godard et Michel Piccoli parlent du centenaire du cinéma français.

1996

  • For ever Mozart Avec Frédéric Pierrot, Madeleine Assas.
    Des comédiens français partent à Sarajevo pour y monter la pièce On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset.

1998

  • The Old Place
  • Histoire(s) du cinéma (Une vague nouvelle - Seul le cinéma - Les Signes parmi nous - Le Contrôle de l'univers - La Monnaie de l'absolu - Fatale Beauté)
    La suite de l'archivage godardien du cinéma.

1999

  • Eloge de l'Amour Avec Bruno Putzulu
    Les quatre temps de l'amour : la rencontre, la passion physique, les disputes et la séparation, les retrouvailles.

2000

  • L'Origine du XXIème siècle
    Documentaire réalisé à l'occasion du Festival de Cannes.
  • Pour une histoire du XXIème siècle